antoiners a écrit:J'entends bien vos conseils et prend note. Le mappeur est le Mans auto racing, une boîte sérieuse et pour eux c'est bien au niveau de la sural.
N'empêche que la sonde en amont n'a pas été changé mais aucun défaut d'injection et le moteur tourne très bien peu importe le régime ou la température donc j'ecarte cette hypothèse.
Par acquis de conscience, il faudrait peut-être vérifier tout le circuit d'alimentation en air, afin de s'assurer qu'il n'y a pas un collier desserré, inadapté, ou une durite percée, etc...
Attention, la sonde lambda amont sert au calculateur pour l'évaluation de la qualité de la combustion et pour réajuster le mélange, car elle mesure diverses pollutions. Contrairement à d'autres capteurs, elles n'est pas "On" - "Off". C'est à dire qu'elle peut encore renvoyer des valeurs tout en fonctionnant mal ! Si tel est le cas, le calculateur peut être "dupé" par des infos venant de cette sonde, altérant alors le timing et les paramètres de commandes qu'il renvoie. Et le rendement moteur peut alors être affecté.
Concernant la sonde lambda aval, elle est présente pour comparer la valeur de pollution avec celle en amont. Elle se trouve juste après le catalyseur. Le comparatif de mesures entre ces deux sondes révèle l'état du catalyseur. Et une modification de la cartographie automatique peut s'opérer pour ne pas le flinguer s'il est en fin de vie.
Dans ton cas, tu es passé en mode décatalysé, c'est à dire un tube. Là, il y a deux possibilités :
- Soit le mappeur fixe la valeur mesurée par la sonde lambda aval à un niveau de pollution minimaliste pour leurrer le calculateur et lui faire croire que le catalyseur est toujours présent et efficace.
- Soit on installe un leurre entre la ligne d'échappement et la sonde lambda aval, dans le même but.
Comme tu as une alarme pollution et une alarme catalyseur (ce n'est pas normal), il faut que tu demandes à "Le Mans auto racing" s'ils ont bien opéré l'une des deux options précitées.
Honnêtement, il vaudrait mieux qu'il s'agisse d'un oubli de leur part sur ce point, ou d'une fuite à cause d'une durite ou d'un collier desserré, ou éventuellement d'une bougie fatiguée. Dans le cas contraire, c'est l'état du moteur ou du turbocompresseur qui pose problème ... et là, c'est cher à réparer.
Au cas où, un test de compression révèlera l'état du moteur dans les cylindres (segmentation, alésage, ouverture et fermeture des soupapes). Pour le turbocompresseur, il faut le démonter et l'envoyer chez un spécialiste pour analyser. Là ça dépasse mes compétences.
Parallèlement à ça, on peut avoir le même genre d'anomalie à cause d'autres sondes dysfonctionnant par intermittence. Les 3 à surveiller sont les sondes de pressions atmosphériques, la sonde de pression de suralimentation en air, et la sonde de température d'eau. Le problème, c'est qu'aucun dysfonctionnement de ces sondes n'est relevé dans le calculateur sur une MRS. Par contre, elle génère des problèmes induits :
- les sondes de pressions atmosphériques défectueuses génèrent une alarme et une mise en sécurité en cas de changement brusque d'altitude (passé 120 000km, cela arrive couramment).
- la sonde de pression de suralimentation en air est, elle, "On - Off". Si elle ne marche plus, il n'y a plus de puissance et pleins d'alarmes (problème rare).
- la sonde de température d'eau peut galérer et dysfonctionner généralement par temps froid (surtout si la voiture couche dehors et qu'on est dans une zone géographique froide régulièrement dans l'année). On s'en aperçoit facilement car le liquide de refroidissement monte très très lentement en température. Du coup, le mode "starter" reste activé alors que le moteur est chaud. Et le mélange reste trop riche, entrainant perte de puissance et alarmes intermittentes de pollution.
Au vu des symptômes, pour l'instant, tu ne dois avoir aucun de ces problèmes. Mais je les aborde quand même car ils peuvent arriver plus tard. Et tu sauras les reconnaître facilement.