Bonjour,
La loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal promulguée le 17 août 2015 donne aux maires le pouvoir de définir dans leur commune des zones à circulation réduite.
Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle, élu en mars 2014, est parvenu à faire voter dans 42 communes de son agglomération une généralisation de la limitation à 30 km/h pour 2016 :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/15/01016-20150915ARTFIG00339-grenoble-devient-la-premiere-grande-ville-a-limiter-la-vitesse-a-30-kmh.php
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/09/15/grenoble-generalise-la-vitesse-limitee-a-30-km-h_4758042_3244.html
L'évolution est la suivante :
- en 2003, 20 km étaient limités à 30 km/h ;
- en 2013, 35 km, soit 16 % de la ville, étaient limités à 30 km/h ;
- en 2015, 61 km, soit 26 % de la voirie, sont limités ;
- en 2016, 207 km, soit 89 % des rues, seront limités.
L'argumentaire mis en avant est le même que pour le périphérique parisien :
- sur le périphérique, 70 km/h, ça ne gêne pas puisque la vitesse moyenne était de 32,6 km/h ;
- à Grenoble, 30 km/h, ça ne gêne pas puisque la vitesse moyenne est de 18 km/h.
Et la nuit ? Cela ressemble à un piège.
Les conducteurs ne sont-ils plus capables de juger des conditions de circulation, du trafic, des sorties d'école, de la visibilité, de l'enneigement ?
Ne sont-ils plus que susceptibles d'être disciplinés, d'obéir à un règlement, hors de tout jugement ?
Rouen et Rennes semblent prendre la même orientation.
Alors que le parti EELV se délite après les démissions de Jean-Vincent Placé, François de Rugy, Christophe Rossignol et Marie-Pierre Bresse, les rares élus renvoient-ils une image porteuse d'avenir ?
Voilà à quoi pourrait ressembler une ville plus sûre, moins polluée :