Mimi064 a écrit:Merci de t'être penché sur mon problème, à te lire ce serait les sondes de pression atmosphériques qui seraient incriminées car c'est exactement le ressenti que j'en ai, je vais voir de ce coté là
Le reprog a été faite en 2013 par l'ancien proprio et donne 268,7 cv pour 383,9 Nm de couple, pour un stage 2, qui sont des chiffres normaux je pense...
Je précise que depuis quelques temps avant la panne, l'ASR/ESP se déconnectait intempestivement, est ce cela vient confirmer la faiblesse des sondes
La déconnection de l'ASR/ESP est lié au fait que la cartographie moteur est modifié et dégonflé en mode sécurité. Je ne connais pas la raison de ce choix de Renault.
Pour le stage 2, les données semblent dans la norme. Cependant, en stage 2, tu dois avoir également au minimum un filtre à air sport (révisé tous les 10 000 km minimum), et une ligne d'échappement décatalysée, avec l'intermédiaire full tube, et un diamètre global de ligne légèrement augmentée à 70mm.
Un intercooler de plus gros volume est souvent montée en supplément. C'est utile mais pas forcément obligatoire sur une M2RS, du moment qu'on reste en dessous de 40ch supplémentaires.
Je dis "au minimum" parsque, étant donnée que tu as franchement augmentée la puissance développé par le moteur, il faut fatalement que l'arrivée d'air soit plus importante et donc facilité grâce à un filtre à air sport qui laisse passer plus d'air en terme de débit. Pour l'échappement, c'est la même chose. Comme il y a plus de puissance, il y a aussi plus de gaz d'échappement à évacuer. Enlever le catalyseur et le silencieux intermédiaire aide franchement l'évacuation des gaz, tout comme une légère augmentation du diamètre global de la ligne d'échappement.
La puissance et le couple dont tu parles peuvent être atteint sans tous les changements que j'ai cité. Mais, si c'était le cas, ce ne serait pas bon. Car, pour atteindre ce degré de performance, il faudrait jouer sur la richesse du mélange, en l'appauvrissant. Il y aurait alors un gros risque de phénomène de cliquetis dans les chambres ainsi qu'une dégradation prématurée de toutes les pièces qui s'y trouvent.
Arf je parle je parle et je m'écarte du sujet.
Pour en revenir à ton problème, je pense effectivement aux sondes de pression atmosphérique en premier lieu. C'est un problème récurrent sur les F4RT des M2RS. Ces sondes ne fonctionnent correctement qu'une 10aine d'année, et les symptômes que tu décris colle le mieux à ce problème.
Le problème apparait plus facilement si l'on roule souvent en montagne (changement important d'altitude) et/ou si le bloc moteur a été reprogrammé (car cela nécessite un gestion plus fine du mélange air/carburant).
L'énergie du moteur provient de l'allumage (avec l'étincelle des bougies) d'un mélange de carburant et de d'oxygène.
L'oxygène est naturellement dans l'air à auteur de 20% environ. Cependant, sa quantité varie dans un même volume d'air, selon à quelle pression atmosphérique on se trouve.
Hors, la pression atmosphérique varie en fonction des conditions climatiques et de l'altitude à laquelle on se trouve.
Pour palier au problème, le calculateur de ta voiture réajuste la richesse du mélange en fonction, à l'aide des valeurs relevées par les 2 sondes de pression atmosphérique logées dans le compartiment moteur.
Si ces sondes sont en panne ou renvoient des valeurs erronées, le calculateur va ordonner un mauvais mélange air/carburant qui peut entrainer des ratés de combustions et/ou un pollution des gaz d'échappement anormale lue par les sondes lambda après le turbocompresseur.
Lorsqu'un tel cas se produit, Renault a prévu le coup et le calculateur enclenche une cartographie moteur de sécurité, complètement dégonflée, afin que le moteur puisse continuer à fonctionner sans que rien ne casse.
Alors pourquoi lorsqu'on arrête le moteur et qu'on le redemarre quelques minutes plus tard, le problème disparait, pour réapparaître ensuite dès qu'on "met les gaz".
Tout simplement parsqu'au ralenti, un mélange air/carburant n'a pas besoin d'être parfait pour fonctionner. Et la faible quantité de gaz d'échappement ne permet pas à la sonde lambda de repérer un problème pourtant encore présent. De plus, il n'y a pas de système électronique sur une M2RS qui permette de déterminer si les sondes de pression atmosphérique fonctionne correctement ou pas.
Voilà pourquoi je pense en premier lieu à ce problème dans ton cas.
Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas un autre. Un passage à la valise, de préférence un clip Renault, permettrait de voir tous les problèmes que l'électronique a gardé en mémoire, et donc de faire un diagnostic plus pointu.